Quand la « qualif » ne tient qu’à un fil !

Eh oui, mes amis. En volley, une victoire ne tient parfois qu’à un fil. En l’occurrence la petite corde qui soutient un panneau de basket au plafond du gymnase du Plessis-Robinson. Une grosse ficelle qui pendouille juste au-dessus de la ligne de fond du parquet à mi chemin du plafond mais que le ballon n’a pas le droit de toucher. Résultat : deux points perdus dans le hasard des airs et la corde au cou pour nos Bleus privés de victoire – et d’une qualification directe – malgré deux balles de match dans les mains ! Je m’en étrangle encore de rage sportive au retour d’un périple parisien avec notre petite poignée de supporteurs présents « bichonnés » par nos hôtes sur place.

La courte défaite, décalque parfait du match aller en cinq sets (3/2, balle au centre), finalement assez juste pour nos challengers Robinsonnais, peut laisser pointer quelques regrets. Mais si la vie ne tient bien qu’à un fil, la survie pour la « qualif » en demies-finales demeure largement ouverte avec le match d’appui programmé pour ce mardi soir 17 avril (20 h) à Coubertin.

Eh bien, moi je vous le dis, vu l’équivalence du talent et des forces des deux équipes en présence, le public nazairien pourrait bien jouer le rôle d’arbitre dans cette belle confrontation entre ces deux équipes « amies ».

C’est donc un « appel au peuple supporteurs » de nos Bleus que je lance officiellement pour remplir Coubertin d’énergie positive. Je vous l’avais dit lors de mon dernier rendez-vous à l’issue du match aller, pour le spectacle et les émotions : « j’ai rêvé de ce match couperet ». Mais un rêve n’a d’utilité que s’il se transforme en réalité. Alors pour ne pas contrarier mon inconscient, et pour continuer l’aventure et défier nos voisins Rennais dès samedi prochain, pas un supporteur des Bleus ne doit manquer ce mardi soir sur les gradins de Coubertin. Qu’on se le dise ! Car la « qualif » ne tient bien qu’à un fil !

Luc Viel
Le 15 avril 2018