Impossible n’est pas Nazairien !

Le SNVBA s’est imposé vendredi soir au tie-break (16-25 22-25 25-22 25-23 22-20) au terme d’un incroyable scénario dans une ambiance indescriptible.

Au vu de l’historique des confrontations entre les deux équipes, il était dit que ce quart de finale aller des playoffs parrainé par le Crédit Mutuel entre le SNVBA et le Plessis-Robinson serait serré. Pourtant l’entame de match était à sens unique en faveur des banlieusards Parisiens. Récitant leur volley, ils emportaient la première manche 25-16, bien aidés par des maritimes aux abonnés absents (30 % d’efficacité à l’attaque, guère plus en réception et 5 fautes directes de services).

Le deuxième set était du même acabit avec des visiteurs qui prenaient le large (16-11). Malgré un retour en fin de set, ce sont bien les coéquipiers de Jérémy Audric et Alexandre Weyl (deux anciens de la maison bleue) qui l’emportaient 25-22 menaient deux sets à zéro à la mi-temps.

Au retour des vestiaires, bien que menés d’entrée (8-4), les joueurs de Gilles Gosselin allaient refaire surface grâce notamment aux attaques de Lionel Coloras et services de Glenn Tuifua. Repassant devant (16-14) en muselant de mieux en mieux l’attaquant prioritaire Kolokilagi, le collectif Nazairien n’allait pas laissé échapper l’occasion de revenir dans le match et s’adjugeait le troisième acte 25-22.

Le public Nazairien, véritable septième homme, ne s’y trompait pas et poussait son équipe dès l’entame du quatrième set. Les bleus mettaient d’entrée la pression au contre et faisaient à nouveau la différence en milieu de manche (16-13) pour garder leur avantage et revenir à hauteur du Plessis-Robinson sur un contre de Pedro Reck (25-23).

Alors qu’ils étaient à l’agonie 1 heure plus tôt, les ligériens s’offraient une manche décisive dans une salle Coubertin pleine comme un œuf et chauffée à blanc. Mais le plus beau restait à venir.

Malgré une bonne entame du SNVBA (5-3), ce sont les hiboux (surnoms des joueurs visiteurs) qui passaient devant au meilleur des moments (10-8 puis 12-10) pour s’offrir 3 balles de matchs (14-11). Mais une attaque parisienne dehors, une défense Nazairienne convertie par une attaque gagnante plus tard et Saint-Nazaire revenait à 14 partout. Dans une ambiance irrespirable, les bleus sauvaient 3 balles de match supplémentaires et finissaient par l’emporter sur un ace de Glenn Tuifua (22-20 après 2h31 de match).

Les joueurs de Gilles Gosselin devront s’imposer lors du match retour en terre Parisienne le 14 avril afin de se qualifier pour les demi-finales. En cas d’égalisation du Plessis-Robinson, un match d’appui aura lieu à Saint-Nazaire le mardi 17 avril à 20h.