SNVBA-Cambrai : 3/0 – Une victoire « enchant…ante »

Allez savoir pourquoi ? Cambrai résonne désormais en mon for intérieur comme un chant de supporteurs au coup de sifflet vainqueur d’une qualification en playoffs ! Si bons souvenirs d’une liesse intense en terre nordiste  ! Eh bien, même jubilation au coup de massue final asséné par un symbolique service filet affligeant un magistral 3/0 à nos amis des Hauts de France pour l’ouverture de la saison ! De chasse…, me soufflent les plus guerriers de nos supporteurs déjà très nombreux à Coubertin pour inaugurer le tableau 2019/2020 !

Souvenez-vous ! Je vous quittais la saison dernière sur l’idée boulangère qu’il pourrait y avoir « du pain frais sur le parquet ». Les dirigeants du SNVBA ayant décidé de faire du volley « au levain » en engageant une flopée de jeunes pousses avec une faim de loup de temps de jeu.

Eh bien, dès ce premier match c’est avec des crocs acérés qu’ils ont dévoré une pâte cambrésienne plus plate qu’une galette bretonne. Sur le tapis flambant neuf de Coubertin aux couleurs d’aquarelles désormais floqué de deux écrans numériques pour sublimer le spectacle et le message de nos partenaires, les équipiers du vétéran capitaine Yannick Bazin ont quitté le plateau plus pâlots que des geisha !

Je vous renvoie aux appréciations de notre presse sportive locale pour relater la vérité des faits de ce match à sens unique et traduire en éloges mérités le contenu de la prestation de nos Bleus. En ces temps de fausses nouvelles colportées à vitesse de la lumière, comme pour mes fruits et légumes, je fais de toutes formes de proximité l’ADN de mes jugements. Toute objectivité bien ordonnée commençant donc par la mienne, j’affirme en ce récit que notre nouvelle équipe reconstruite de zéro, où presque, est « rafraîchissante », « ravissante » et « impressionnante ». Je m’explique : rafraîchissante par le dynamisme de sa jeunesse, ravissante par la variété technique du spectacle proposé et impressionnante par l’intensité collective exprimée dans ce match.

« C‘est une vraie bonne entrée en matière… », concède notre coach GG devant les micros des journalistes à l’issue de la rencontre. En béotien du volley, je ne saurais donc réellement toujours pas là qui du faible ou du fort a écrit le destin de ce match. Moi, j’ai tout de même tendance à penser que nos Bleus ont bel et bien dominé leurs adversaires du jour – bizarrement la tête un peu ailleurs pour des prétendants affichés à l’échelon supérieur – dans tous les compartiments du jeu. J’ajoute même avoir perçu notre équipe « rassurante » tant son potentiel à tous les postes s’est déjà affirmé dans cette première confrontation annoncée à hauts risques ! Pour ne vexer personne et surtout pas son coach je ne citerai aucun joueur en particulier mais pour n’avoir fait sortir pas un soliste du six majeur sur trois sets, c’est que la partition de ceux-là a été harmonieuse. Et je ne parle pas du banc sur lequel m’a t-on dit siègent autant de virtuoses…

Pour être honnête, j’ai trouvé cette première victoire « enchant…ante » pour nos yeux et nos couleurs. Et au fond, si j’ai bien un regret à exprimer après ce récital, c’est que cette aubade d’ouverture n’ait pas été plus longue. Un petit set de plus n’aurait pas changé grand chose aux nuances statistiques pour un public déjà tout acquis à son équipe et qui n’aspire qu’à la revoir. Une bonne occasion va lui être donnée ce mardi 22 octobre pour un premier tour de Coupe de France à Coubertin contre le leader initial de Ligue A : les Centurions de Narbonne. Dit comme ça et sur le papier ça fait peur. Mais nos vigoureux visiteurs, renforcés aux entournures de l’inter-saison, doivent savoir que notre légion nazairienne de jeunes soldats va sortir les boucliers pour, pourquoi pas, s’offrir une qualification « tranchante » !

Le 13 octobre 2019

Luc Viel